Les entreprises travaillant dans les secteurs de la chimie, de l’industrie pharmaceutique, de l’électronique et des services publics ont une énorme empreinte écologique. Dans la nouvelle ère de la durabilité, de la numérisation et de la résilience, elles afficheront désormais leurs valeurs communes fortes. L’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle et la mise en réseau : les leaders européens dans l’industrie des processus aspirent à la numérisation, à l’automatisation et à l’optimisation. De même, les entreprises de services publics s’efforcent de plus en plus de développer leur offre en énergie verte. Ces évolutions sont les deux faces d’une même médaille.
Pour une vision défensive capable de maîtriser les défis qui toucheront l’ensemble de la branche, les cadres dirigeants poursuivent aujourd’hui une stratégie de coopération. Les entreprises travaillant dans l’industrie chimique et pharmaceutique collaborent avec des fournisseurs d’énergie et des prestataires informatiques et déploient leurs solutions de management à grande échelle. En parallèle, l’industrie de type process investit dans sa propre infrastructure renouvelable.
Cette collaboration associe toutes les innovations durables provenant de l’ensemble des secteurs participants. Elle permet aux entreprises de développer plus rapidement des modèles d’activités axés vers l’avenir et d’atteindre les objectifs définis par le « Pacte vert pour l’Europe » (European Green Deal). Pour promouvoir cette transformation numérique dans les délais demandés, il est nécessaire de recourir à des technologies intelligentes.
La technologie va bien au-delà de la mise en application des tendances existantes : la technologie numérique crée des solutions innovantes et des modèles d’activités efficients pour l’avenir.
Si les entreprises de l’industrie chimique et pharmaceutique, de l’électronique et des services publics exploitent de manière globale les opportunités de la numérisation, elles améliorent leur puissance de calcul et l’exploitation de leurs données. Par le biais de simulations, elles réduisent le nombre d’expériences et accélèrent le développement et la fabrication des produits tout en optimisant leur consommation d’énergie.
La technologie à la base de cette évolution peut apporter d’autres avantages aux entreprises industrielles et à celles appartenant aux services publics : simplifier l’environnement d’application, automatiser les tâches répétitives pour réduire la charge de travail des collaborateurs et permettre de nouveaux services automatisés grâce au savoir-faire en matière de recherche pour une meilleure orientation clients et une réduction des temps de réponse.